Arréter de penser trop !
- Cynthia Taris
- 5 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 oct.

Myriam, 34 ans, est venue me voir car elle n’en pouvait plus de "trop réfléchir". Dans son couple, au travail, avec ses amis… son esprit ne s’arrêtait jamais. Elle analysait chaque mot, chaque geste, chaque silence. Elle avait l’impression de "voir clair" dans les intentions des autres, mais au fond, ses pensées lui faisaient surtout vivre de l’angoisse et de la méfiance.Elle savait que ce raisonnement constant n’était pas la réalité, mais impossible de s’en détacher. Résultat : fatigue, tension, et une relation de couple fragilisée.
Pourquoi nos pensées ne disent pas toujours vrai ?
Nos pensées ne sont pas toujours objectives. Elles sont souvent le reflet de nos blessures et de nos expériences passées. Dans le cas de Myriam, derrière son mental en ébullition, il y avait une peur profonde de l’abandon, héritée de son histoire personnelle. Son cerveau construisait alors des scénarios pour "se protéger", mais ces scénarios l’enfermaient plus qu’ils ne l’aidaient.
Comment l’hypnose causale aide à sortir de ces schémas ?
Avec l’hypnose causale, nous ne cherchons pas à "calmer" artificiellement les pensées, ni à lutter contre elles. Nous allons à la racine : à l’événement ou à la blessure qui les a mises en place.En travaillant sur cette origine, les pensées n’ont plus besoin de tourner en boucle. Elles perdent leur intensité, et l’esprit retrouve sa clarté naturelle.
Les transformations de Myriam
Au fil des séances, Myriam a découvert que ses pensées n’étaient pas des vérités, mais des constructions issues de son passé. En apaisant la blessure d’abandon, elle a pu relâcher son besoin de tout analyser.Aujourd’hui, son mental est plus calme, elle vit ses relations avec confiance, et elle peut enfin profiter du moment présent sans être prisonnière de ses scénarios.
C’est ce que permet l’hypnose causale : rétablir un rapport sain avec le mental, pour en faire un allié au lieu d’un tyran.

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